Skip to main content

Terroir à histoires

Histoire


Au début de la période des invasions, la ville de Reims était entourée par une ceinture de campements d'auxiliaires barbares devenus ensuite des villages au nom révélateur (Gueux ‘’Gothi’’Villers Franqueux ‘’Villare Francorum’’, Bourgogne ‘’Burgundia’’, Villers Allerand , Germaine...). Ces villages formaient une couronne au nord, à l'ouest et au sud de la ville ; une route les reliait, appelée autrefois "chemin de Barbarie".

En 1789, Villers-Franqueux était compris dans l'élection et suivait la coutume de Reims. Son église paroissiale, diocèse de Reims, doyenné d'Hermonville, était consacrée à saint Théodulf ; l'archevêque de Reims en était collateur.

Au fil des siècles le nom du village a subi plusieurs modifications (cliquer pour dérouler)

- Villa Francorum, 1126 (arch. adm. de Reims, t. I, p. 279).

- Viller Francuorum, xiie siècle (fragm. de polypt., p. 167).

- Villare Franqueus, 1212 (cart. A de S.-Remy, p. 332).

- Villare Francorum, 1225 (S.-Thierry, c. 7, l. 51).

- Viller Francour, 1252 (S.-Thierry, c. 7, l. 7).

- Villare Frainquex, Viller Frainqueur, 1254 (arch. adm. de Reims, t. I, p. 750).

- Villare Frainqueus, Villare Frainkeus, 1274 (cart. de S.-Thierry, f° 300 v°).

- Villare Frankeux, 1275 (S.-Thierry, c. 7, l. 51).

- Viler Franquex, commencement du xive siècle (arch. adm. de Reims, t. I, p. 1090).

- Villers, 1303-1312 (arch. adm. de Reims, t. II, p. 1057).

- Viller Franquès, 1314 (arch. adm. de Reims, t. II, p. 156).

- Viller Franquiex, 1320 (actes du parlem. de Paris, n° 6176).

- Villare Francosum, 1325 (arch. adm. de Reims, t. II, p. 406).

- Villare Franquex, 1326 (cart. A du chap. de Reims, f° 223 r°).

- Viller Franqueux, 1362 (arch. adm. de Reims, t. III, p. 210).

- Villo Francosum, 1365 (S.-Pierre-aux-Dames, c. 4).

- Villefranqueux, 1374 (cart. A du chap. de Reims, f° 290 r°).

- Villaria Franqueux, 1383 (S.-Thierry, c. 7, l. 52).

- Viller Frainqueux, 1384 (arch. adm. de Reims, t. III, p. 653).

- Villers Francqueux, 1433 (arch. nat., Q1 656).

- Villers Franqueues, 1492 (cart. de S.-Thierry, f° 77 r°).

- Villers Franqueulx, 1509 (Saint-Thierry, c. 1, l. 51).

- Villiers Franqueux, 1556 (arch. lég. de Reims, cout. p. 875).

Histoire de la Mairie

Avant la Grande Guerre 14-18, la Mairie était située à l'angle de la rue Tribaut et de la rue de la Porte. Notre Mairie fût entièrement détruite suite aux terribles bombardements de 1915. Après la Guerre, un nouveau site fût choisi pour notre Nouvelle Mairie, le coeur du village avec sa place et ses commerces était le mieux adapté.Cette Nouvelle Mairie est debout depuis les années 20 et n'a pas subi de transformation architecturale.

Villers-Franqueux et son moulin

A ce jour, il ne reste malheureusement aucune trace de ce moulin.

route touristique

Pour découvrir le Champagne et son terroir, il suffit d’emprunter la route touristique du Champagne. Entièrement balisée, cette route serpente au milieu des vignes, sur des coteaux découpés ou s’accrochent villages champenois, châteaux et églises. Faites une pause chez un vigneron ou dans les maisons de champagne pour connaître leurs secrets de fabrication.

Géographie


La situation

Le village se situe au Nord-Ouest de l’agglomération rémoise et en est distant d’environ 8 km via la R.D. 944. Cette ancienne nationale constitue la limite communale Nord-Est sur une longueur de plus de 2 km avec la commune de Loivre. Le territoire communal s’étend au pied du glacis Nord du Bois de Toussicourt, sur une pente orientée Sud-Ouest/Nord-Est. Le point le plus haut culmine à 190 m N.G.F1. et se situe à l’extrême Sud-Ouest ; le point le plus bas est localisé à l’Est, au droit de la R.D. 944 au lieu dit "Les Pierrats" et marque 85 m N.G.F. Le village, lui, se situe entre 100 et 125 m N.G.F., et son assiette se localise sur le talon formé par la ligne de crête allant du fort de St-Thierry (sur le territoire communal de Pouillon) jusqu’au lieu dit "Les Limons" (au Nord du territoire communal de VILLERS-FRANQUEUX) et au-delà jusqu’au canal. VILLERS-FRANQUEUX voit son territoire s’étendre sur une surface de 329 ha.

Exemple d'un fossile d'Arctocyon Primaevus vivant au début du Tertiaire dans la région. 

(Galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée, Paris.)

Le sol

Le village est bâti sur des formations tertiaires de type thanétien (sables et grès). La partie haute du territoire, au Sud de l’agglomération est composée :

  • d’yprésien inférieur (sparnacien) en contiguïté Nord du village,
  • d’yprésien supérieur sur les flancs plus élevés,
  • de lutétien inférieur et moyen en ligne de crête. C’est en partie sommitale que se situe une ancienne carrière. Les reliefs bas du territoire, au Nord et à l’Est du village sont principalement composés de formations secondaires (campanien inférieur de type craie blanche) et de formations superficielles (limons des plateaux).

Les cultures

Quelques vergers occupent les terres contiguës au village, sur 2 ha environ.

  • Le massif forestier représente plus de 33 ha et s’étend principalement au Sud et à l’Ouest de l’agglomération.
  • Les vignes (d’appellation Champagne) représentent près de 13 ha et se situent sur les reliefs Sud-Est à proximité et à l'intérieur du bourg.
  • Le reste du territoire est occupé par de grandes cultures (céréales, betteraves, oléagineux...) qui couvrent plus de 230 ha.

Balade Fleurie

Situé à seulement 8 km de la métropole rémoise, le village a su conserver son caractère rural. Entouré d’un paysage agréable composé de cultures, de vignes et de la forêt, le tout au coeur du massif de Saint-Thierry, il est traversé par la Route Touristique du Champagne et accueille les amateurs au cellier de dégustation de la coopérative des «6 coteaux».
Villers-Franqueux a conservé sa gare et le quai datant de l’époque du chemin de fer de la banlieue rémoise, le fameux CBR.
On peut aussi jeter un coup d’oeil sur les deux anciens lavoirs et s’engager sur le sentier de promenade qui assure la liaison avec les boucles de Saint-Aubeu.

Flore


Le Massif de Saint-Thierry, qui domine les communes de la Communauté de Communes de la Petite Montagne et sépare les vallées de l’Aisne de celle de la Vesle, fait partie de la Côte de l’Île-de-France. Cette succession de couches datant de l’ère tertiaire est couronnée par les calcaires du Lutétien, lesquels constituent un terrain favorable à la croissance de certaines orchidées sauvages. Bien que cette répartition soit parfois difficile à reconnaître du fait des formes extravagantes, ces fleurs sont toujours composées de 6 pièces florales répartis en 3 sépales que recouvrent avec un décalage d’un tiers de tour 3 pétales dont l’un, particulièrement développé, est appelé labelle. Ces orchidées sont certes plus modestes que les grandes orchidées tropicales (Phalaenopsis, Cattleya, Paphiopedilum, Dendrobium ou la vanille par exemple) mais ne sont pas moins belles. Entre avril et août, plus de 10 espèces peuvent être observées sur les hauteurs du Massif de Saint-Thierry :

L’orchis pourpre (Orchis Purpurea) 

L’orchis militaire (Orchis Militaris)

Le listère ovale (Listera ovata)

La néottie nid d’oiseau (Neottia nidus-avis)

La céphalanthère pâle (Cephalanthera damasonium)

L’orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis)

L’orchis moucheron (Gymnadenia conopsea)

L’orchis odorant (Gymnadenia odoratissima)

L’orchis mouche (Ophrys insectifera)

L’ophrys bourdon (Ophrys fuciflora)

L’épipactis des marais (Epipactis palustris)